Nos enfants de plus en plus asthmatiques? Le député Franco Seminara interpelle la Ministre de la Santé!
Le 28 mai, le député Franco Seminara posait une question écrite à la Ministre de la Santé, sur les cas d’asthme chez les enfants liés à la pollution automobile.
Découvrez ci-dessous, l’interpellation complète :
Question du député Franco Seminara:
Selon une étude réalisée dans dix villes européennes, dont Bruxelles, la pollution automobile serait liée à 14% des cas d’asthme chronique chez les enfants: un impact comparable à celui du tabagisme passif. Cette étude a démontré que ce type de pollution augmentait le risque d’infections respiratoires aiguës chez les plus jeunes et renforçait, parallèlement, les sensibilités allergiques ou pathologies préexistantes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime (incluant une marge d’erreur) que le nombre réel des décès annuels pourrait se situer entre 1,4 et 6 millions. Même si le risque individuel reste faible, la grande quantité d’enfants exposées et les risques qui y sont liées font de la pollution automobile un problème de santé publique. 1. Quelles sont les données à votre disposition concernant les cas d’asthme liés à la pollution automobile chez les enfants en Belgique? 2. Des décès relatifs à ce phénomène ont-ils été observés? 3. Selon vous, quels sont les moyens mis en oeuvre dans le cadre de cette problématique de santé publique?
Réponse de la Ministre de la Santé:
La pollution atmosphérique due aux émissions de polluants par les véhicules automobiles constitue en effet un réel problème de santé publique, et pas seulement par rapport aux pathologies respiratoires. En Belgique, nous ne pouvons pas évaluer précisément le nombre de cas d’asthme liés exclusivement à la pollution automobile. L’étude « Aphekom » ne concernait pour la Belgique que Bruxelles, nous ne pouvons malheureusement pas encore adapter un tel modèle à toute la Belgique. Par contre, les communautés disposent du nombre de décès relatifs aux crises d’asthme. Mais ici encore, ce nombre n’indique pas le nombre de décès dus spécifiquement à la pollution automobile. Pour le moment, un projet qui vise à former les professionnels de la santé à l’impact de l’environnement sur la santé est mis en place au niveau de la santé publique.