21 March, 2024

Le député Franco Seminara au débat à la Chambre sur la déclaration de politique générale du Premier Ministre Elio Di Rupo

Le député Franco Seminara assiste aujourd’hui au débat à la Chambre sur la déclaration de politique générale du Premier Ministre Elio Di Rupo.

Parmi les points importants à retenir du discours , ayons à l’esprit ces 3 mots : optimisme, confiance et « aller de l’avant » !

La « recette belge » est aussi un concept souligné par notre Premier Ministre.
Il s’agit d’une action qui allie rigueur soutenable et relance économique. Ce qui a permis de sortir de la récession, mieux et plus rapidement qu’ailleurs en Europe.

En moins de deux ans, nous avons stabilisé notre pays et l’avons remis sur les bons rails. Au niveau économique, au-delà de l’assainissement budgétaire nécessaire, une politique de relance a été mise en place, permettant d’augmenter le salaire poche d’1,4 million de travailleurs, réduire la facture d’énergie, commencer à réduire l’écart salarial avec les pays voisins, baisser les charges au profit des PME.

Face aux drames sociaux, le gouvernement poursuit la mise en place de sa politique d’emploi active. Ainsi, il a été décidé de faire passer de 27 à 30 l’âge limite donnant droit à des baisses de charges sociales, alors que l’engagement de ces jeunes sera possible après 6 mois de chômage et non plus 12 mois.

Concernant le pouvoir d’achat, plus d’1,4 million de travailleurs à bas et moyens revenus verront leur salaire poche augmenter jusqu’à 260€ nets par an. Cette augmentation provient d’une réduction des cotisations sociales personnelles (« bonus à l’emploi » social) et d’une augmentation du « bonus à l’emploi » fiscal.

Enfin, en tant que membre de la Commission Santé publique de la Chambre, je tiens à vous informer des mesures importantes prises pour améliorer l’accès des patients aux soins de santé. Notre pays dispose d’un atout majeur : la haute performance de sa Sécurité sociale.

L’assurance-maladie, qui couvre 100% de la population, en est une excellente illustration. L’exemple cité par le Premir Ministre en est la plus belle preuve : le traitement d’une fracture du bras coûte en moyenne à la sécurité sociale 1.760 euros. Le patient payera une 60aine d’euros. Celui qui bénéficie d’une intervention majorée n’en payera qu’une 15aine d’euros. La différence, c’est la sécurité sociale qui la paie.

Grâce à l’action de Mme Laurette Onkelinx, toute personne qui doit séjourner à l’hôpital dans une chambre commune ou à deux lits ne paie plus de suppléments d’honoraires depuis le 1er janvier.

Plus de 840.000 personnes dans notre pays souffrent d’une maladie chronique, comme, par exemple, le cancer, le diabète ou la sclérose en plaque. Pour ces personnes, le Gouvernement a élaboré un nouveau statut qui leur permettra de réduire leurs factures de santé.

« Nous avons aussi créé de nouveaux emplois dans ce secteur, que ce soit pour améliorer l’encadrement des patients atteints d’Alzheimer, pour alléger le travail des infirmières ou pour renforcer les équipes hospitalières qui travaillent en continu. »

Le Gouvernement a aussi dégagé des marges en 2014 pour investir dans trois priorités : les aides-soignants, le problème des gardes pour les médecins généralistes et les maladies rares.

Au final, comme l’indique le Premier Ministre, ce gouvernement est celui qui a fait le « choix » de s’attaquer aux problèmes, de construire des ponts, « d’agir plutôt que critiquer », « d’avancer plutôt que de rester sur place » !